De 1955 à 1970

De 1938 à 1950, Philippe BERG est en Israël. Le quotidien est difficile et il n’a que peu de temps à consacrer à sa passion. Il réalise essentiellement de nombreux dessins. Un travail très graphique où il représente des paysages et des personnages. Quelques travaux font aussi référence à la Shoa.

En 1959, il réalise enfin son rêve. Il part en France à Paris pour tenter de devenir peintre à temps plein. A partir de ces années soixante, l’approche est plutôt abstraite, le sujet importe moins que le travail autour de la matière, des couleurs et de la lumière.

« Des pates lentement accumulées s’étalent comme de vastes territoires à dominante jaune-ocre, ivoire ou rose, où se détache la lumière contrastante de mers en bleu turquoise » – Le Monde – 1962

« Philippe BERG distille une lumière d’au-delà : celle qui prépare la nuit et lui succède et qui, de toutes manières, en est imprégnée » – L’Information – 1962

(Extraits d’articles publiés lors de l’exposition au musée du Château de Compiègne du 13 au 20 mai 1962).